De toute évidence, trois périls vitaux nous menacent : le changement climatique, la guerre, et la décadence.
Or, le regard attiré ailleurs, nous vivons dans un poulailler inconscient où trop de volatiles caquètent dans une rage et une plainte sans limites.
Nombre de médias obnubilés par eux-mêmes, leur idéologie[1] et/ou leurs finances, excitent une multitude narcissique qui se croit toute puissante, omnisciente et martyre, encouragée de plus par certains politiques qui n’hésitent jamais à sacrifier l’intérêt général à leur hubris, et quelques dictateurs pour qui toute vérité est une menace. Et tous ces volatiles hurlants s’ébrouent sur des réseaux sociaux, harcelant chacun de vérités définitives en deux lignes ou 25 secondes, juste le nécessaire pour caricaturer n’importe quel problème en dogme simpliste hors de toute nuance.
L’ennemi c’est l’autre, le pauvre, le cycliste, le riche, le chef, l’étranger, le motard, l’incroyant, l’immigré, le puissant, le jeune, le fonctionnaire, l’automobiliste, l’employé, l’entrepreneur, ou son arrière-grand-père… Et on ne dialogue pas avec un ennemi, on le pulvérise.
Espérons nous améliorer notre situation, assurer l’avenir de nos enfants ainsi ? De toute évidence, non ! Alors, revenons à nos trois problèmes.
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